Bon bah je suis rassurée que ça vous plaise ^w^
Pochi---> sisi je continuerai à t'appeler Pochi parce que ton pseudo il est 1000 fois trop long :P et puis je l'ai tapé sur clavier azerty (aaaaahhh azerty je t'aime tu me fais des accents ! )
Shôko---> ah bah ....dsl mais bn c'est bon les marchmallow ^^"
(Matt et les pizzas ... une grande histoire d'amour mdr )
Tout d'abord avant que vous ne lisiez la suite je vous poste la photo de la voiture d'Origin: la fameuse, l'unique, la magnifique Mini Cooper [je luv cette voiture *__* ]
- Spoiler:
Bon si vous aimez pas......temp pis x]
Enfin voilà quoi .....ah oui chapitre plus léger parce que ..... parce que vous verrez bien c'est une surprise. [je suis d'humeur sadique ]
U pour Utopie.Une bulle. Deux bulles. Qu’est-ce que je fais ? Trois bulles. Pourquoi ? Quatre bulles. Qu’est-ce qui se passe ? Cinq bulles. Qu’est-ce que ça signifie ? Une larme.
Ce morceau de piano, quelques notes envolées dans la nuit, quelques gouttes de sang qui ce sont évaporées sous la chaleur des flammes et ce cri. Un seul et unique cri. La dernière fois que j’avais entendue cette musique dans un rêve…c’était peu de temps avant d’apprendre la mort de L. Je sorti de mon bain l’esprit englué de questions. Si Near avait un sens aiguisé de l’observation, Mello une facilité avec les chiffres et Matt un don pour ce qui concerne l’informatique ; moi j’avais de l’instinct. Je pouvais connaître l’état d’esprit d’une personne en entendant sa voix, ses intentions dans son regard et ce qu’il était dans sa musique. Tout le monde dégage une partition de notes, dans le prénom, dans la voix, dans les mouvements ; c’est une aura qui vous colle à la peau. Les scientifiques diraient que j’ai l’oreille universelle. Pour moi ce n’est qu’un don, une autre vision du monde.
Je m’enveloppais dans une serviette et me dirigea vers ma chambre à l’autre bout du couloir. Mello, Matt et moi habitions ensemble dans une sorte de maison hantée. Pourquoi hantée ? Parce qu’elle était dans un piteux état, si une bande d’archéologues creuseraient sous le plancher, j’étais certaines qu’on pourrait y retrouver des squelettes. Mello avait dit qu’ici personne ne nous trouveraient et qu’elle était relativement confortable : la première fois que Matt à grimpé l’escalier une des marches à cédé. On étaient vraiment fauchés.
En entrant dans ce qui me servait de pièce à roupillon, je trouvais Matt à côté de la fenêtre, une cigarette entre ses lèvres.
« Qu’est-ce que tu fiche ici ?!
-Moi ? Ah mais rien je viens fermer ta fenêtre ça fait des courants d’air. »
Ma fenêtre faisait toujours des courants d’air quand je sortait de ma douche mais pas les autres jours bizarrement.
« J’ai pas ouvert la fenêtre Matt…
-Vraiment ? Ah il doit y avoir un problème à la jointure alors.
-Eh bien on verra ça plus tard, tu peux sortir s’il te plait ?
-T’as de la mousse là, dit-il en désignant la traînée qui descendait le long de mon buste.
-Matt tu sors ! »
Je farfouillais dans mes affaires à la recherche d’un t-shirt propre quand Mello rentra à son tour et fouilla dans ma table de chevet.
« Hey mais tu fais quoi là ?
-Je cherche ton carnet de notes sur l’affaire Kira.
-Tu pourrais taper avant d’entrer !
-Oh c’est bon je t’ai déjà vue à poil on va pas en faire toute une histoire. »
Comment ça il l’a déjà vue nue ? Quand ? Je n’eue pas le temps de poser ma question qu’il sortit de la chambre en brandissant un petit carnet vert. Quelques secondes plus tard il réapparu avec un sourire aux coins des lèvres.
« T’as de la mousse aussi sur ta cuisse.
-DEGAGE ! »
Pourquoi avais-je cette désagréable sensation d’être épiée ?
Les jours passèrent ainsi, entre ennui, ennui et ennui. Je m’étais remise au dessin histoire de combler les heures à ne rien faire ente deux parties de Mario Kart avec le geek pervers et une crise de nerf du gangster vicieux. Mello n’avait plus rien à me demander sinon du matériel de temps à autre. N’étant plus dans le centre de Tokyo j’avais fini par me procurer une voiture sur les recommandations des garçons. Un pote qui travaillait chez un concessionnaire n’eut d’autre choix que de me faire la concession d’un Mini Cooper bleu nuit, personnalisée par mes soins d’une partition de musique sur les portières. Mes premiers cours de conduites accompagnées furent relativement concluants n’ayant encore tué personne jusqu’à présent. J’avais pris le goût de la vitesse mais pas autant que les deux compères, je restais donc arbitres pendant les courses effrénées sur la nationale déserte à quatre heures du matin.
« Encore égalité.
-Arrête c’est moi qui est arrivé premier !
-Ok Mello t’es premier.
-Hey mais t’as dit qu’il y avait égalité ! s’exclama Matt.
-Désolé mon vieux mais j’ai gagné. Allez on rentre le trafic va reprendre et puis je fatigue un peu. Répondit Mello en s’éloignant.
-Dis moi Origin il avait vraiment gagné ?
-Non mais bon comme il est tout content on aura la paix jusqu’à demain. »
Le lendemain en question était le 24 décembre, la veille de Noël. Pas de grande guirlande lumineuse, ni de décorations dans la maison. Juste un petit sapin d’un mètre que j’avais déniché dans le grenier et qui trônait misérablement dans le salon.
« Il serait mieux avec des guirlandes non ? proposa Matt.
-Avec des boules aussi.
-Et une étoile tout en haut.
-Il est déprimant. Y’avait pas un carton avec des décorations en haut Origin ?
-Si mais ils est trop lourd pour moi.
-Bon Matt bouge toi on va le descendre. »
Je me rappelle qu’à la Wammy’s House nous mangions tous ensemble dans la grande salle puis nous allions écouter la chorale dans l’ancienne petite chapelle. Le lendemain au petit déjeuner chacun avait le droit à un cadeau. Aussi loin que je me souvienne Mello avait toujours apporté une certaine importance à Noël contrairement à Matt qui s’en fichait totalement.
« Origin prépare de quoi manger.
-Pourquoi moi ?
-Parce que l’autre est sorti et que je sais pas cuisiner. »
Je n’avais jamais cuisiné autre chose de des œufs sur le plat. J’optais alors pour du poulet au citron et des pommes de terre sautés, et comme dessert un gâteau au chocolat.
« Je te promet rien pour la cuisine Mello.
-Fais de ton mieux on verra bien. Il reste quatre bouteilles de vin à la cave, tu t’y connais ?
-Pas vraiment, mais prend du rouge, un Bordeaux de préférence et puis si il est de 1998 ce serait parfait.
-Nan il est de 2003.
-Bon bah on fera avec. »
Matt rentra vers la fin de l’après midi en grelottant et avec l’estomac gargouillant.
« Waw ça sent bon ! On voit que c’est pas Mello qui a cuisiné. »
Il se prit un coup de poing dans l’épaule par le blondinet pendant que je me retenais de rire aux éclats. On pourrait qualifier mon repas de convenable malgré les pommes de terre un peu trop cuites. Mais cela eu l’air de faire plaisir aux garçons de manger autres chose que des pizzas et des kébabs. Mello glissa même un ‘j’aurais dû te dire de faire la cuisine plus souvent’ en guise de compliment.
« J’ai une surprise pour vous deux ! »
Sans autre explication je me dirigeais dans ma chambre et redescendit avec deux paquets. Je donnais le rouge à Mello et le bleu à Matt.
« Joyeux Noël ! »
Tels deux gamins surexcités, ils ouvrirent leur cadeau. Déballant tant bien que mal les objets plus enroulés de scotch que de papier. Mello sourit en voyant son cadeau.
« Une ceinture tête de mort. Moi qui m’attendait à du chocolat. Mais merci quand même. Dit-il en enlevant l’ancienne.
-Resident evil III ! Cool je l’avais pas merci. »
Ils se regardèrent pendant et j’entendis le blond murmurer un ‘tu l’as ?’ et son ami répondit par un signe de tête. Il s’éloigna dans le couloir et farfouilla dans son manteau pour en sortir un paquet au papier argenté.
« On s’est dit que ça pourrait éventuellement te faire plaisir.
-Qu’est-ce que c’est ?
-Ouvre et tu verras. »
Je prit mon temps pour déballer la boite et attendit quelques instants avant d’ouvrir le couvercle cartonné.
« Un casque audio !
-Comme le tiens est cassé…
-Merci ! dit-je en leur sautant dans les bras.
-Regarde le bien, un détail devrait te sauter aux yeux. »
Il était énorme comme l’ancien, gris et bleuté. Mais à force de le retourner entre mes mains je vis que sur le côté était gravé un O dans le même style de lettre qu’utilisait L.
« Un O…
-Pour Origin. Précisa Mello.
-Je dirais même pour Originell Save. » Rectifia Matt.
Il était merveilleux, il était certain qu’à côté de celui ci mon ancien casque semblait dater de l’avant guerre. C’était des instants de bonheur comme celui ci qui ne me feront jamais oublier cette époque. Sûrement une des plus belle de mon existance après mes années à la Wammy’s House.
« On porte un toast ? proposa le rouquin.
-A quoi ?
-A la Justice !
-Je suis d’accord avec Matt, à la Justice, après tout c’est grâce à elle qu’on est tous ensemble aujourd’hui. »
Mais en cognant nos verres, Mello ne souriait pas. Voyant que j’avais surpris son expression il se mit tout de suite un petit sourire aux lèvres comme pour me rassurer. Je ne me doutais encore de rien, ou peut-être que je ne le voulais pas.