When L die, is there a new L. ~{ FanFic }

Chapitre 1 :


" Lâche-moi Matt..."

Le blondin ne s'énerve pas, malgré l'étau qui sert sa poitrine. Matt est effondré, bouleversé. Ca lui a fait la même chose, sauf que...ce n'était pas la même chose...

""Lâche-moi."

C'est un lâche-moi clair, concis, bref, et soudain Mello se laisse et laisse Matt recroquvillé sur lui-même. L est mort. L est mort misérablement et Matt ne pense qu'à lui. Tout ça parce qu'il lui a dit qu'il lui a dit qu'il allait partir, tout ça car il va partir sans lui ! Fichu Matt, égoïste à ce point-ci, ce n'est pas possible ! L est mort. L est mort...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Quelques minutes plus tôt :

' L est mort.'

Mello regarde ahuri Roger qui vient de leur annoncer la nouvelle à lui et à Near. Non, ce n'est pas possible, son idole n'est pas morte ! Il ne veut pas, son cerveau refuse d'admettre cette vérité épouvantable ! C'est Near qui va enquêter sur Kira n'est-ce pas ? C'est Near qui va le choper ce connard ? Non...Il doit faire payer à Kira, il enquêtera de son côté, peu importe ce qu'en pense Roger...
...
Il leur a dit ce qu'il en pensait...Il va laisser tomber le Wammy's House et Matt avec tout ça...Pourtant, tout son coeur frétille pour le rouquin à lunettes, va-t-il arriver à le lui dire ? Le voici qui arrive...Il est joyeux, brandissant d'une main une PSP toute neuve. S'en est trop, Mello lui fiche une torgnole...
" Mello, pourquoi ?"

Matt est horrifié...Mello ne l'a jamais frappé ! Qu'est-ce qui lui arrive ? Qu'est-ce qui se passe ? Doit-il oublier ce geste fait à l'instant ? Il remarque soudain Mello. Le visage de son compagnon a l'air aussi bouleversé que le mien, par ce geste qu'il vient d'accomplir, par une horreur qu'il vient de subir... Mello se laisse tomber à terre...

" Je...je suis désolé Matt..."

Mais pourquoi, pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait cela, se demande le jeune garçon ? Il décide alors de faire comme si rien ne s'était passé, lorsqu'il aperçoit quelque chose dans un coin du couloir...
" Near..."

C'est plus un grincement que quelque chose de parlé...Matt n'a pas vraiment d'opinion sur la boule de poils blanche car il n'a à vrai dire rien à faire du classement, mais...est-ce à cause de lui que Mello est dans cet état-là ? Qu'est-ce qu'a pu lui faire Near pour que le blondin soit brisé à ce point-là ?

" Qu'est-ce que tu lui as fait Near ? "

Cette fois-ci c'est un cri de rage, mais Near a l'air de s'en sortir...Pire : il ne parait même pas être étonné de voir Mello dans cet état, prospré sur lui-même...

" Matt, tais-toi, il n'y es pour rien..."

C'est la voix de Mello. Matt hoquète : Sa Voix qu'il désirait tant entendre : il sert fort Mello...

" Lâche moi Matt..."


Chap 2 : Départ.

Matt lache Mello.

L est mort, L est mort, L est mort. Et Mello, lui, n’en finissait plus de tomber au fond de ces sombres abysses. L est mort. Matt ne comprenait toujours pas ce qui se passait, sans prenait au génie albinos, alors que celui-ci n’avait strictement rien fait, comme d’habitude. Et l’esprit de Mello, roulé en boule tentait désespérément de contourner cette réalité crue qui l’effrayait. L est mort. La mort. Mello la connaissait bien, pourtant. Elle lui avait ravi son père, puis sa mère alors qu’il était très jeune. Mais il n’y croyait plus. Il n’était plus habitué à ce phénomène, c’était trop tôt, et, même s’il avait plusieurs fois envisagé soi-disant très sérieusement la mort de Near, et se prenait au jeu de « qui sera le successeur de L », il l’avait toujours vu immortel. Une statue de marbre agrémentée d’yeux cernés noirs et de cheveux en épi couleur corbeau qui les observait de son écran pensivement. Toujours, ou jamais. Toujours était-il que notre grand gaillard si solide couru dans sa chambre, laissant-là en plan le Matt interrogatif et le Near qui savait, lui-aussi.


Matt : « Mais qu’est-ce que tu lui as fait espèce de truc ? C’est pas possible ! j’l’ai jamais vu dans cet état…Tu es vraiment… »

Le jeune geek n’arrivait plus à trouver ses mots. Il n’avait jamais vu Mello comme cela, alors bon, il avait toujours le bénéfice de l’excuse. Mello pour lui signifiait une amitié sans bornes, des histoires la nuit que l’on ne pouvait pas dire aux adultes, des plans secrets pour ridiculiser, abattre, ou, au choix, faire du mal à cette petite lavette blanche. Et même lorsqu’il sortait défaitiste de ces affaires contre Near, jamais, JAMAIS il ne lui était encore arrivé de se mettre en rogne à ce point. Qu’est-ce qui avait bien pu arriver dans la vie du jeune garçon ? Near… Il ne lui avait pas dit qu’il l’aimait, hein ? Non, non ! Matt, pris soudainement de pensées perverses s’empoigna du petit génie et balbutia :

Matt : « Tu..tu, t’as pas fait ça ? »

Near : « L est mort »

Silence, blanc, tout ce que vous voulez. Le rouquin tomba et pas seulement littéralement le arrière train par terre. L…Il comprenait mieux Mello désormais. Contrairement à lui, Mello voyait L comme un frère, une famille qu’il n’avait jamais eu, même s’il ne l’avait jamais rencontré. Décrit, c’ était tout. D’allusives descriptions détaillées de Roger à seulement eux quatre, successeurs potentiels de L. Les autres écoutaient, pas lui, plongé dans le tout nouveau Zelda sur PS2. Mello était absorbé par les paroles de Roger, Near écoutait distraitement, achevant un puzzle, et Zero, le dernier, craquait ses doigts et soupirait. Et maintenant, L est mort. Plus mort que mort, tué par Kira. Il a peur pour Mello. Pas pour Zero : Zero est un imbécile notoire qui veut un premier lieu éliminer tout obstacle sur son passage et s’en fout de L, ni pour Near : il est assez autonome pour se débrouiller tout seul. Juste Mello. Mello qui est un peu trop impulsif pour se venger tout seul, Mello qui est toute sa vie, la raison et son existence. Near s’en va, laissant sa victime blême sur les carreaux et ses pas de petit bonhomme résonnent aux oreilles de Matt comme les sept coups d’une horloge. Il court dans sa chambre, celle qu’il partage avec Mello.


Matt : « Mello ? »

La pièce est vide. Un désert contenu dans un orphelinat pour génie. Une game boy sans jeu dedans. La pièce est vide, Mello l’a désertée emportant ses rares ressources chocolatées avec lui et le laissant seul, à la merci de tous ces fauves qui se baladent dans ce sordide désert. Le lit n’est même pas fait, les volets sont tirées. Un peu de lumière n’a jamais fait de mal à personne, alors, espérant secrètement que Mello a trouvé le refuge, bien caché, dans l’un de ces lits, il les ouvre. Vide, la chambre est toujours aussi vide. Il aurait mieux fait de ne point se raccrocher à un espoir aussi vain car là, il tombe carrément dans le désespoir. Des grosses larmes coulent de ses yeux si bien qu’il devient obligé d’enlever ses lunettes teintées. Mello l’a quitté, il n’a aucune considération pour lui. Alors, tout cela, ce n’était que du bluff ? Toutes ces embrassades, ces mots d’amours, ces caresses sur sa peau. Il s’est fait avoir ? Quelque chose de blanc attire sa vue. Une lettre. Quel enfoiré. Mais c’est les filles qui cassent avec leurs mecs par lettre ! Tu es une fille Mello ? D’ailleurs, il n’y a qu’une seule phrase : « Adieu Matty. » Ca fait bizarre dans le tout petit cœur de Matt. Un vide, un choc. Ce mot, ce réalité, on l’emploie seulement lorsqu’on est sûr de ne jamais revoir la personne à qui on s’adresse. Mello, je ne vais plus jamais te revoir ? Amorphe, le geek de service resta là, immobile, sa main serrant fort la lettre, incapable de dire aucun mot, incapable de bouger, incapable de retrouver Mello.

hmmm, ça me fait toujours bizarre de voir les gens mettre "Chapitre 1" et puis quelques lignes plus tard "Chapitre 2" (alors que chez moi mes chapitres taille entre 35 et 72 pages T_T)

C'est sympa à lire, malgré quelques erreurs et inatentions l'ensemble tient. Pas assez de dialogues cependant, c'est dommage.

Certains mot que tu emploi me dise que ce n'est pas ton premier écrit, je me trompe ?

Pas assez de dialogues, je sais...--", j'aime mieux quand ça flotte, c'est plus mon style. Pour les erreurs, je tiens à préciser que j'ai la hantise de me relire... xD Ca peut paraître bizarre, mais malheureusement, mais en cours, je déteste tellement me relire que je rends la copie du premier jet au prof ! Fuhuhu...Et après je me plains.
Et, en effet, ce n'est pas mon premier écrit. Je rp et ai déjà écrit d'autres bouts d'histoires, dont une reprise de conte ! =)

~Mellow~ a écrit:

Ca peut paraître bizarre, mais malheureusement, mais en cours, je déteste tellement me relire que je rends la copie du premier jet au prof ! Fuhuhu...Et après je me plains.

Tu devrais pourtant, ça t'éviterait de faire ce genre d'erreur qui sont des fautes plus d'inatention que délibérées.

Relis-toi sinon : fouet :

* tousse * >///<
Voilà la suite, et bien que cela ne fasse pas 50 pages, je continue de l'appeler ' chapitre' ! ^^"


Chap 3 : Le petit chaperon jaune.



Mello s’était enfui de l’orphelinat, vite, cachant son visage pour que ceux qu’il croiserait ne puissent pas voir ses pleurs. De toute façon, il s’en fichait maintenant. L était mort, et rien ne lui importait plus. Bon sang, qu’est-ce qu’il aurait aimé, au moins une fois, le rencontrer un jour ! Maintenant, il devait aller au Japon, direction le Kantô, endroit à 90% sûr d’après les premiers résultats d’enquêtes de L pour que celui-ci s’y trouve. L avait-il été jusqu’au contact avec le meurtrier ? Sûrement, il n’avait certainement pas pu se faire tuer comme cela. L n’était pas un faible, lui.

Zero : « Tu te barres, Mellounette ? Ou tu vas tenter d’escalader l’Himalaya pour surpasser Near ? Bonne chance !

Zero…Quel crétin celui-ci. Les nerfs de Mello cédèrent, alors qu’il n’avait même pas dépassé l’enceinte de la Wammy’s House. Le talent que celui-ci avait à l’énerver avait déjà réussi à l’envoyer maintes fois à l’hôpital. Quel idiot…

Mello : « Espèce de crétin ! L est mort !

Zero : « Et alors ? Qu’est-ce que j’en ai à faire ? Tu prends tes affaires, chocolat et chemises ? Très bien, ça ferait un obstacle de moins… »

Zero ne vit pas le coup venir. Ou plutôt il devait y être tellement préparé qu’il en avait vraiment l’habitude. Toujours est-il qu’il valsait dans un rayon de cent mètres, record actuel du blondin dans le lancer de connard. Mello souffla. Zero ne méritait pas la peine qu’on s’occupe de lui. Il ne lui suffisait que d’une parole pour que celui-ci se croie interressant. Pfff… Il lui tourna le dos et partit sans aucune hésitation ni de pensées pour Matt du Wammy’s House.


------------------------------------------------------


Donnez-moi du sang, donnez-moi de l’Homme. Je me vengerai, j’en ferai tout ce que je veux. Le sang est un liquide tellement fascinant. Rouge, d’abord. Rouge comme le jus de la fraise que l’on écrabouille dans sa main avec un vulgaire ‘spotch’. Si goûteux ensuite. Au goût si particulier comme la fraise. Enfant du paradis.

L’ombre d’une silhouette se redresse dans l’obscure rue telle un monstre inhumain qui guetterait sa proie. Des piques lui hérissent ce que l’on pourrait croire être des cheveux. Son dos vouté laisse penser que cette personne est soit âgée, soit descend du chimpanzé. Winchester. Mello s’arrête net. Où est-il ? Il cherchait à nouer contact avec de bandes louches, et voici qu’il s’est perdu, aussi misérablement que possible. Cette silhouette qu’il voit là-bas ne lui inspire, qu’en à elle, rien de bon, mais Mello, un sourire aux lèvres – longtemps qu’il n’en avait pas eu depuis cette morbide annonce - se dirige vers elle avec l’intention de faire un coup d’état.

Ils sont face à face. Lui, le petit génie trop impulsif qui a pour défaut de sans cesse vouloir vaincre Near, et l’autre, un espèce de truc penché, au dos vouté, piochant chaque seconde une fraise dans une barquette sans doute fraîchement acquise. Et chaque fois que Mello le regarde, il s’enferme dans cette idée : L n’est pas mort. L a échappé à Kira, L a berné tout le monde. Cet homme ne le connaît pas, mais il correspond en tous points avec le portrait que Roger leur avait donné. Une chevelure brune en bataille, des yeux cernés de noir, des habits un peu passés, mais pas pire que ceux de Near, et un air de no-life. C’est bien L. Mello, alors, se jète dans les bras de Beyond, hurlant :

Mello: « L ! Kira…Ce n’était pas vrai ! »

Beyond : « … »

L’assassin sourit tandis qu’il rapprochait ses mains du frêle cou du blondin. Ce garçon était de la Wammy’s House, sans hésitation. Alors comme ça, L était mort ? Beyond sourit. Il allait buter le connard qui avait cela à sa place.