Keith gambadait dans la ville à la manière d'une fille des Ingalls dans les prés (la comparaison vaut ce qu'elle vaut, note de l'auteur). Le monde n'avait somme toute que peu changer, depuis son précédent réveil, et il pu apercevoir qu'il était actuellement en 1843, au détour d'un kiosque à journaux.
*A quand remonte ma dernière époque de liberté...Hum...Cela remonte à...Zut, ma mémoire a du être secoué depuis tout ce temps, mais je me souviens qu'à l'époque une certaine fureur s'était emparée des esprits populaires et que le carnage était le quotidien des gens...*
Keith ne le savais pas mais la Révolution avait ouvert les esprits de la couche populaire et que l'époque du servage était révolu. Bien qu'ex criminel il avait été tellement maltraité, depuis la nuit de son maléfice, qu'il en était devenu quelque peu craintif vis à vis de ses comparses. Le mal qui le rongeait ne le dominait plus mais il pouvait arriver qu'il reprenne le dessus, et dans ce cas, mieux valait le fuir comme la peste...
Autrefois homme quelque peu bourru mais gentil, son naturel avait momentanément repris le dessus.
Il déambulait dans les rues, tout en affichant une mine sombre mais enthousiaste, et se mis en quête de nourriture : celà faisait quand mêmes quelques décennies que son ventre n'avait rien absorbé et, malgré son immortalité, il sentait son estomac crier famine...
Un pommier, situé un peu en marge de la ville, retint son attention...