Alors voilà, il y a une heure j'ai eu une soudaine envie d'écrire.
Je trouve mon écrit bizarre, un peu différent de ce que je fais d' habitude (c'est d'ailleurs pour ça que je n'utilise pas le topic consacré à mes oeuvres) donc j'aimerais que vous me donniez votre avis.
S'IL VOUS PLAIT ! Aidez un écrivain (en mousse) dans le besoin, lisez ce court extrait et donnez moi votre avis !
Si vous aimez, je continuerais peut-être, qui sait :p
Ah j'oubliais, ça n'a aucun rapport avec Death Note =D
**********************
« J’ai vu des empires naîtrent sur des champs de bataille.
J’ai vu, parmi les morts qui gisaient, myriade d’ombres oubliées de l’histoire, se dresser des rois que plus tard on nommerait « le juste » ou « le généreux ».
J’ai vu ces mêmes nations croîtrent au fil des conquêtes, prônant la paix pour tous alors qu’elles ne laissaient dans leur sillage que flots de larmes et rivières de sang.
J’ai finalement vu ces Etats s’éteindrent, rongés de l’intérieur par les poisons que sont la gloire et l’opulence ou bien rattrapés par la rancune et la haine qu’ils avaient semées derrière eux.
J’ai été témoin de toutes ces choses, de cet ensemble d’événement que l’on appelle « histoire », j’y ai même participé à quelques reprises. Pourtant, je n’ai pas souvenir d’une seule période qui m’ait paru plus malsaine et invivable que celle où vous et moi vivons aujourd’hui. »
Chaque jour, cette pensée me vient ; lorsque j’arpente ces rues envahies par la publicité, que j’ingurgite cette nourriture sous vide ou que je respire cet air vicié. Elle refait toujours surface, puissante, indomptable, naturelle.
Tant de choses vont mal, en plus de ce que je viens de citer. Je crois d’ailleurs que tous ces fléaux ne sont en réalité que de vulgaires broutilles. Le problème est ailleurs, il est plus grave, plus difficile à éliminer.
Le problème, le vrai problème, la tumeur qui souille un peu plus chaque jour la terre que je foule depuis si longtemps, c’est vous. Enfin, quand je dis vous, je ne parle pas de vous en particulier, mais plutôt de votre espèce en général. Certes, l’humanité n’a toujours été qu’un ramassis de rapaces avides et égocentriques mais à l’époque, enfin avant le XXe siècle du moins, on avait pas cette fascination pour le spectaculaire et le morbide, ni cette froide et implacable ambition d’y arriver coûte que coûte. On était je pense, un peu moins corrompu qu’aujourd’hui, même si je vous l’accorde, la différence entre un salaud en spencer et un salaud en costard n’est pas énorme.
Les humains, à la fois si amusants et si exaspérants. Ils me font penser à des insectes. C’est ça, des insectes, de simples insectes, de vulgaires fourmis qui grouillent et se bousculent sans se rendre compte que le spectacle qu’elles offrent est pathétique. Heureusement qu’ils ont bon goût, sinon ils ne seraient vraiment d’aucune utilité. Leur chair aussi tendre que du beurre, leur sang aussi subtil que du vin, voilà les uniques qualités (non négligeables cependant) dont ils sont pourvus.
« - Excusez moi, ça ouvre bientôt ? »
Perdu dans mes pensées, je n’ai pas vu arrivé la sublime créature qui s’est approchée de moi. Je lui souris, répondant ainsi à son sourire enjôleur, avant de lui faire signe de rentrer à elle et ses amies. Je les regarde s’enfoncer dans la masse brumeuse et informe qui occupe la boîte de nuit dont je suis le videur, m’imaginant en train de mordre tous ces petits cous fins et parfumés.
« Bah, je n’ai qu’à attendre qu’elles soient trop saoules pour comprendre ce qu’il leur arrive me dis-je, continuant malgré moi de sourire. »