Shi-sama n'ayant plus d'emploi après avoir été renvoyée du Journal "Le crabe" où elle travaillait (à cause de ces articles à dormir debout), elle se retrouva dans la rue. Obligée de vendre le misérable carton qui lui servait de maison pour acheter quelque nourriture, elle se demandait où elle pouvait bien passer la nuit. Elle se souvint des paroles sacrées de son papi "Tu peux touZours venir Chhhhez moi quand t'es dans zun pétrin (puithque tu te fourres touZours dans de mauvais draps), quand à ton cAArton, y thera emporté par la pluie un Zour où l'autre" Comment pouvait elle oublier ces paroles alors que son papi bavait sur ces genoux et faillit l'assommer avec sa canne? Elle se dirigea donc vers la maison de son papi. Elle n'avait jamais vue la rue d'un tel oeil, mais elle devait s'y résoudre, si Papi faisait trop son vieillard égoïste, cette même rue animée qu'elle méprisait lorsqu'elle était "Snob" deviendra sa demeure. Que pouvait-elle faire? Chercher un nouvel emploi? Vendre du poisson avec Chidori ou Bibi? Ils étaient trop pauvres pour l'embaucher. Il fallait donc trouver une solution de secours si son papi venait à la chasser. Perdue dans ces pensées, elle réalisa enfin qu'elle était sur le seuil de l'entrée, elle sonna nerveusement, des pas qui approchaient, son cœur qui battait fort, elle ne pouvait plus revenir en arrière. Une vieille lui ouvrit la porte, la femme la plus laide qu'il lui été donné de voir. Les yeux si petits fondus dans la graisse de ses joues, on ne pouvait presque pas les voir. Deux lèvres pendaient ridiculement, noirs, pleins de boutons gris. Deux énormes ganglions sur le front, comme si elle avait la peste. Ce spectacle dégoûta Shi, mais il fallait le supporter si elle voulait vivre. Elle entra dans une vaste salle qu'elle retrouvait inchangée, son regard rencontra celui de son papi, qui n'avait pas changé non plus, il parut surpris au début. Elle s'approcha de lui et le salua chaleureusement, puis elle lui raconta ce qui c'était passé, il déclara qu'elle était la bienvenue dans cette maison, et qu'il était heureux de l'avoir à ces côtés, puis il proféra d'une voix stridente dans les oreilles de la jeune femme: " T'as vu Iritthhh? Th'est ma nouVVVelle FFFemme! Elle est trop Thhex non?"
-Oui papi, se contenta-t-elle de répondre.
Il fallait qu'elle se débarrasse de cette Iris, comme ça, toute l'oseille du papi lui reviendrait à elle seule lorsqu'il crèvera. Il fallait préparer un plan...