La balançoire

Cher journal, je t’écris sur le banc du collège,
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Je vais inviter beaucoup de monde, et je vais bien m’amuser ! Je saute allègrement de mon lit et je file dire bonjour à mes parents. Tout le monde me souhaite un bon anniversaire, tout le monde a le sourire, et moi aussi, je suis heureuse…Je pose mes chaussons et j’attrape mes chaussures. Aujourd’hui, même aller au collège c’est bien. Aujourd’hui, je n’ai pas de questions à me poser au sujet de ma tenue…Je mets ma robe verte, la robe que j’ai portée au mariage de ma sœur, je la modernise avec quelques accessoires : des mitaines, un sac, une couche de maquillage…Et enfin voilà. C’est parti pour une journée de rêve !

· *

Elle arrêta de parler d’elle à la première personne dès ses premiers instants dehors. Il faisait froid. L’air était humide, chargé, et l’orage semblait éclater à tout moment, car il y avait de telles rafales de vent que certaines résonnaient comme des coups de pistolet. Bien que cela mina un peu l’humeur de la jeune fille, elle gardait le sourire. Alors qu’elle se dirigeait vers son arrêt de bus, quelque chose attira son attention …Il y avait une vieille pancarte rouillée qui se balançait non loin de là. Elle indiquait « bienvenue aux jeux d’enfants ». L’écriture était illisible mais la jeune fille avait très vite appris à la déchiffrer, car tous les jours, elle la voyait. Mais cette fois c’était différent. La pancarte n’avait plus l’air morte. Le vent la faisait remuer, et les jeux d’enfants abandonnés qui étaient derrière n’en étaient que plus effrayants. C’était les ruines d’un petit cheval, d’une petite roue aux couleurs fanées, et d’une balançoire, dont un seul siège semblait en état de marche. Et si elle n’allait pas au collège, si elle faisait une entorse au règlement ? Après tout, elle avait toujours voulu percer le mystère des jeux abandonnés. Alors elle éclate de rire. Le premier éclair perce le ciel, mais elle est incapable de reculer. Maintenant qu’elle a posé ses yeux sur cette balançoire, elle ne peut plus les détacher. Ses pieds s’avancent d’eux même. Pas un instant, elle n’a songé au danger, pas un instant, elle s’est demandée pourquoi cette balançoire et pas le petit cheval, pas la roue…A présent, devant l’entrée, elle ôte ses chaussures…Et pénètre.
Un pas deux pas, trois pas, ça y est…Elle est devant. Devant la balançoire. Avec effroi, elle voit qu’elle n’est pas seule. Il y a une petite fille dessus.
Une petite fille pâle comme la mort. La jeune fille veut s’enfuir, elle fait quelques pas, puis elle court, saisie d’une frénésie pitoyable…Mais elle ne peut pas sortir, c’est trop tard…Une voix résonne…La voix de la petite fille….
« Tu ne dois pas fuir. C’est trop tard maintenant… »
Une voix d’affamée.

* * *

Lima se leva de bonne heure. Le poignet endolori par sa montre, qu’elle avait encore oublié d’enlever, elle la retira, d’encore plus mauvaise humeur que d’habitude. Puis elle descendit, s’habillant d’une longue robe pourpre et d’une cape de sobre tissu. C’est qu’elle n’est pas bien riche. A peine a t-elle posée le pied sur le sol que la voix du chef résonne :

« Maï est devenue folle. Elle a tué une humaine. »

**************************************************



(Je ferais bien d’écrire une suite non ? XD)

Ouais !Mais euh le début je comprends bien mais la fin ... Je reste perplexe

Bah simple, "le chef" : ca doit etre une organisation ou un genre de famille de fantomes dont l'une des membre a tué la fameuse sécheuse de cours.

Ca m'a fait mon plein de lecture pour la journée.
Mmh certains temps de verbes m'ont semblé bof :/
Tu mélange présent de narration, passé simple et imparfait et ... 'fin jsais pas jsuisune chèvre en francais mais parfois ca me parait bizarre ^^

C'est sympa. Pour quelqu'un qui a 12 ans, je trouve ça pas mal du tout. Seulement, c'est très court et on reste un peu sur notre faim... Dommage. Tu pourrais peut-être faire une suite, oui, ou développer un petit peu.
Mais il y a quand même un problème majeur, qu'a cité Vida : les temps. Tu mélanges tout ! Ca ne coïncide pas. On peut utiliser le présent de narration dans certains cas, pour rendre une action importante plus vivante... Mais pas n'importe comment, et pas automatiquement, même si ici c'était, je trouve, une bonne idée. Et essaie aussi de tenir compte de ce qu'on appelle la concordance des temps :).
Je te donne un exemple de bizarrerie que tu as écrite :

Citation :

Et si elle n’allait pas au collège, si elle faisait une entorse au règlement ? Après tout, elle a toujours voulu percer le mystère des jeux abandonnés. Alors elle éclate de rire.

Là, tu aurais dû utiliser le plus-que-parfait, au lieu du passé composé : "elle avait toujours voulu...". Ensuite, si tu tiens à ton présent de narration, je te conseille de commencer un autre paragraphe, pour marquer une séparation.
Voilà^^.

En fait, je ne regarde pas vraiment les temps quand j'écris. C'est juste un brouillon, c'est pour cela qu'il y a quelques trucs pas clairs...X'P !

Eh non ! La chef c'est...Ben faut que j'écrive la suite pour le savoir ! C'est de l'impro totale ! X'P

***********

Suite


Lima hurla de terreur. Elle avait toujours craint que les dons de Maïa se retournent contre les humains. Aussitôt, elle se sentit coupable : pourquoi l'avait-elle laissée partir ? Cette enfant présentait un danger iminent pour ses proches, pour Lima. Bien qu'elle vienne du monde des humains, elle avait confié à celle ci qu'elle se sentait différente...Ils avaient bien fait de la mener à cet endroit, où elle pourrait se ressourcer et se reposer un bout de temps. Ce n'étaient que des mensonges.
Soudain, elle accélera. Consciente du danger qui se pressait dehors- elle venait de comprendre ce que c'était-elle sauta par la fenêtre, et cassa le carreau. Le verre vola en éclat, entaillant sa peau froide et blanche comme la mort. Le sang noir coula, mais Lima ne ressentit aucune douleur : ce n'était pas comparable à la terreur qui se saisissait d'elle.
Alors, elle déploya ses ailes noires comme la nuit...Et elle s'enfuit. C'était la seule solution.

************************************************************************************************************

Maïa était consciente d'avoir fait une erreur. Mais non, elle ne voulait plus y rester enfermée...Ils avaient peur d'elle, c'était la seule explication cohérente. Alors elle pouvait se venger. Son premier objectif n'était pas Lima, qu'elle aimait comme une soeur....Non...!
Le chef. Le chef devait mourir.

**************************************


Comme je ne prends pas ça trop au sérieux, je ferais petit bout par petit bout, et on verra bien ce qui va en sortir...
X'P