Hortensia: Le manoir de l'Eternel...

Elle était gigantesque, plus imposante qu’une forteresse, plus prétentieusement dressée qu’un château, elle devait contenir plus d’une trentaine d’ails, elle était garnie des meubles les plus rares et les plus chers, on aurait dit, une vraie antiquité, un des monuments les plus précieux que puisse posséder un pays… Le jardin pouvait faire la moitié de la superficie totale de la demeure, en fait, il y en avait trois ; un devant la maison, un dedans, et un derrière. Ces jardins étaient parsemés des fleurs les plus exotiques, et des statues les plus parfaites. Même si on avait passé des années à fouiller cette propriété, on n’y aurait trouvé aucune faille, tellement elle était parfaite…
Une voiture s’arrêta devant l’immense portail d’entrée, la porte s’ouvrit :
-Alors ? C’est ici.
Une voix de femme assez âgée interrompit le silence.
-Humm, vous ne trouvez pas que c’est plutôt grand…Maman, et si on s’y perdait ?
-Voyons, voyons, de dit pas de sottises Mathilde, dès maintenant, c’est notre chez nous.
Une jolie jeune fille sortit en bondissant, les boucles brunes sautillantes sur de fraîches épaules en avant, et des yeux de jade brillants comme s’ils exprimaient une intelligence délibérément cachée.
-Je sais, mais vous ne trouvez pas que c’est un peu lugubre…
En effet… L’allure de la demeure trahissait un certain effroi, ses sombres contrastes et ses couleurs anciennes avaient comme une influence malsaine sur l'athmosphère, et son immensité ne procurait parmi ses immenses saules sans feuilles, qu’un eternel sentiment de solitude…
-Voyons, voyons, Mathilde, tu as treize ans, à cet âge tu crois toujours à cette rumeur… Moi je trouve que cette maison est originale ! Dis, Thérèse, qu’en penses-tu ? Tu n’as pas proféré un seul mot.
-Comment veux- tu qu’il te réponde alors que tu l’as appelé Thérèse ?
Mathilde éclata en pouffées ;
-C’est vrai… Il a honte de porter un nom de fille…hihihi.
Un garçon sortit lentement de la voiture, un très beau jeune homme de 15 ans, aux cheveux raides, aussi sombres que les ténèbres, aussi brillants que la mer sous les premiers rayons du soleil. Il promena ses yeux sèchement noirs, partout dans les alentours. Il portait sur ses yeux des cils si longs, que les filles lui auraient enviées. Il avait la beauté féminine, et non celle qu'avaient ses camarades du même âge, sans pour autant en perdre la virilité dont chaque beau jeune homme se plait à vanter. Il mit ses doigts pâles sur ses lèvres rouges tel le sang.
-Tais-toi donc, Mathilde.
Il parlait d’une manière si froide, et en même temps si douce, il portait dés sa naissance cette voix basse, presque inaudible.
-Ben c’est vrai ! Si j’avais eu le nom d’un garçon, je serais plus en mauvaise humeur que toi tu ne l’est toujours.
-…
-Ne m’ignore pas !
Thérèse s’avança calmement, il portait un regard toisant à la demeure, comme si il la défiait.
-Cette maison… Elle est…
Une voix joyeuse lui coupa la parole ;
-Dis maman, et si on entrait ?
Les deux silhouettes franchirent la porte d’entrée, ensuite, une troisième les suivit calmement.
Le hall était spacieusement large, lestement orné ; quelques tableaux, des tapis, peuplé par de magnifiques statues d’Aphrodite en marbre. De magnifiques rideaux au pourpre royal. Deux escaliers, menant à l’étage suivant…
-Maman. Je veux voir ma chambre !!!
-Du calme Mathilde, on visite d’abord les alentours, tu viens, Thérèse ?
-Je préfère voir les jardins… Il y a un cimetière derrière…
Elle haussa les épaules :
-Comme tu veux
Il se retourna, en entendant une mélancolique mélodie… Elle vient… de chez les morts…

La nuit tomba, la lune était lugubrement pourpre. Les nuages étaient bas, entre les pierres tombales et les saules desséchés, on aurait dit, de la brume.
Il se sentait bien, étrangement bien… Il continua de l’écouter, cette mélodie, qui le rendait si nostalgique. Le soleil de l’aube montrerait ses premiers rayons bientôt. Mais il resta debout, il attendait… le cortège. Une silhouette apparût, une silhouette dont les étranges rayonnements firent lentement danser les ombres sur les fantômes des arbres meurtris par l’arrivée de l’hiver. Sous les branches sombres des arbres tombants, il l’aperçut, se promenant sereinement entre les tombes qui semblaient pleurer. Ce ne fût peut-être qu’une éphémère illusion, pourtant, il la vit. La brume épaisse se dissipa, le fantôme s’éclaircit, puis la mort s’installa à nouveau. Le vent souffla en grognements terribles qui faisaient tressaillir les sombres branches sèches.
Le silence régna en roi… La cérémonie pouvait débuter, celle du requiem des morts. Des silhouettes apparurent, sous les grincements aigus des branches, les sifflements mélodieux du diable résonnèrent, leur écho se propageait cruellement entre les tombes pour aboutir à leurs sources.
Des visages souriants apparurent en suivant le cortège infini des morts, les lèvres dessinant un ténébreux sourire, de leurs yeux coulait le sang souillé des damnés, ils souhaitaient tous aux morts un bon voyage de l’autre côté des mondes. La secte s’arrêta. Dans des grincements désagréables, les cercueils plongèrent au fin fond de la terre. Tous levèrent les bras en sanglots, mais certains riaient encore. A l’accomplissement du fil doré sur l’horizon, les ténèbres se dissipèrent, pour laisser place au jour. Qui aurait cru, que l’on pouvait être témoin d’un spectacle pareil. Thérèse en gardait le souvenir. Et l’image de cette magnifique silhouette de petite fille, ne le quitta pas une seule seconde …

« Partez… Quittez cette maison… »
Une voix lui parlait à l’intérieur de sa tête, une mélodieuse et à la fois lugubre voix de petite fille ;
« Elle va vous tuer… Partez …Il sera déjà trop tard…Beaucoup trop tard…Vous allez tous disparaître…Le rideau va se lever… »
Thérèse n’eu pas le moindre réflexe de surprise, il semblait calme et serein, il savait, il savait qu’elle allait lui parler, il était seul, il pouvait lui aussi lui répondre :
-Qui es-tu ? Un fantôme ? Un esprit ?
- Appelez-moi comme vous voulez…mais partez d’ici.
- Pourquoi ?
- Vous allez mourir ici, venez, suivez moi…
C’est alors qu’une vague silhouette apparut, transparente, neigeuse, une jeune fille. « Une magnifique petite fille… »
Les cheveux longs, d’une noirceur dont les obscurités ne pourraient égaler, tombants sur sa taille magnifiquement dessinée par une gracieuse robe blanche des temps anciens, elle avait les yeux noirs, grandement écartelés, qui lui donnaient un air presque effaré, ses traits étaient si fins, si beaux, que Thérèse n’eu même pas peur… « D’où sort-elle ? Que veut-elle ? »
Elle l’emmena retourner où il était avant, le cimetière ;
-Voyez-vous toutes ces pauvres existences balayées par le leurre infâme de cette demeure, voulez-vous faire partie de ces égarés sans âme ?
-Cette demeure aurait-elle causée tant de souffrances ?
-Je vous ai prévenue, partez, ou vous gouterez à l’amer souffrance des âmes perdues…
Elle partit, elle est partie, Thérèse resta figé, ni de peur, ni de stupéfaction ; « Elle est … splendide »

Erf, j'ai réussi à lire que le début...
Y a pas mal de fautes.
"portait sa beauté"," voit qu'il portait"
"ne délaissait qu'un sentiment"

etc etc

Ca gâche le plaisir quoi, y a beaucoup d'expression que t'utilises et qui ne sont pas du tout correctes...Faut donc revoir la syntaxe et les expression employées parce que personnellement, ça m'énerve assez, preuve en est que j'ai même pas terminé ton extrait...

Personnellement, j'attendais des remarques de ce genre^^ C'est mon défaut lorsque j'écris, j'aime bien écrire, mais j'arrête pas de faire des fautes^^ Je vais tout réviser autant de fois qu'il ne le faut.

J'aime bien mais t'as toujours le même problème, Shi è_é

Tu utilises des expressions qui n'ont pas vraiment de sens, là.
Et t'as fait trop de fautes d'orthographes :/

C'est dommage parce que j'aime bien l'histoire.